Porno à gogo

Selon un sondage de l’IFOP, un adolescent sur deux a déjà surfé sur un site proposant des contenus pornographiques. Ces films souvent stéréotypés et potentiellement choquants ont-ils des conséquences sur leur sexualité ? Les jeunes prennent-ils ces scènes de sexe au premier degré ou avec un regard plus distancié ? 

Le porno s’est démocratisé depuis quelques années par l’avènement d’internet et des sites de lecture streaming de vidéo.
On dénombre des milliers de sites gratuits où sont recensés des milliers et milliers de vidéos gratuites professionnelles ou amateurs.
51% des adolescents de 15 à 17 ans contre 37% en 2013 ont déjà navigué sur un site pornographique, et ce de plus en plus jeune, selon une étude IFOP.

Les jeunes sont de plus en plus nombreux à être exposés à des sites pornos. En 2013, ils étaient 37 % à avoir visionné des vidéos X, ils sont désormais 51 %, dont 63 % de garçons et 37 % de filles. Si ces dernières sont moins nombreuses que leurs camarades de classe, leur proportion a presque doublé en 4 ans. C’est ce que révèle une étude IFO pour l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique réalisée auprès de 1005 adolescents âgés de 15 à 17 ans.

Les mesures de censure des sites pornographiques face aux utilisateurs d’internet est quasi nulle. Une simple question demandant si l’utilisateur est bel et bien majeur permet d’entrer sur l’immense majorité des sites pornographiques actuelles.
Cet accès si facile sur des sites adultes renvoie un nombre conséquent de très jeunes individus vers une image faussé des relations sexuelles.
Ces images très négative et faussé de la réalité ont divers effet pervers sur la jeunesse.
Chez les jeunes garçons elle pousse à reproduire des scenes avec leurs partenaires et cela de plus en plus jeune. Ces scene sont pourtant  parfois très intense pour les professionnelles du milieux et sont tournées en plusieurs prises.
Les comportements vis-à-vis de la pornographie demeurent encore très divers en fonction du genre. Ainsi, l’étude explique que la consommation de vidéos pornographiques est une activité solitaire pour 64% des garçons, là ou 53% des jeunes filles ont découvert leur premier film pour adulte, avec leurs ami(e)s (36%), ou leurs petits amis (13%).

L’Open révèle enfin le rôle des nouveaux supports dans la consommation de vidéos X. L’âge des DVD ou des chaînes pornographiques semble définitivement révolu, laissant la place aux smartphones qui permettent aisément d’accéder aux sites de streaming gratuits. Seulement 10% des ados ont encore eu recours à un DVD, quand 33% des jeunes interrogés déclarent avoir surfé sur ces sites via leur smartphone.

96% des 15-17 ans se rendent sur les très nombreux sites de streaming gratuits plutôt que de payer pour accéder à des images pornographiques.

Le porno véhicule une image de la femme souvent négative : elles apparaissent comme des objets sexuels.

De plus les vidéos pornographiques conditionnent les jeunes femmes à des pratiques qu’elle n’apprécient parfois pas du tout. Le problème venant que ces jeunes pensent qu’elles seront rejeté et qu’elles risquent de perdre leurs petit copain si elles n’acceptent pas absolument tout lors de leurs relations sexuelles avec leurs partenaires.

Il semble important désormais d’éduquer la jeunesse actuelle et a venir aux dangers de la pornographie.
Il y a une auto censure de la société envers ce sujet qui dessert l’intérêt de la jeunesse. Livré à elle meme face a ses images, ils ne font plus la différence entre le fictif et le réeel. De plus le pornographie montre des relations sexuelles non protégé.

Cela peut avoir des conséquences catastrophiques sur une jeunesse qui semble de plus en plus ourlier que le SIDA frappe toujours et qu’il est important d’user un préservatif lors d’un rapport sexuel.

Il est devenu primordial d’éduquer le nouvelles générations non plus simplement au port du préservatif mais aussi à savoir différencier pornographie et réalité.
Le prono est une des choses les plus consommés au monde sans pour autant que quiconque en parle ou en dénonce réellement les méfaits.
La société doit faire tomber ses tabou et admettre sans honte que la pronographie existe, que énormément de personne en consomme et qu’ainsi des mesures de sécurité et de réelle censure mais aussi de prévention doivent être prise à l’égard de cela.